Un temps public sur le marché des Hexagones

      Mardi 7 novembre au matin, nous étions présents au Marché des Hexagones afin d'échanger avec les passants, autour d'une petite collation, au sujet des ateliers urbains participatifs. Ce temps public a permis de faire connaître les ateliers et ce pourquoi ils ont été mis en place. Les personnes avec qui nous avons discuté ont trouvé l'initiative des ateliers urbains intéressante et audacieuse. Beaucoup de personnes nous ont livré leur vision du quartier et nous ont également fait part de leurs avis concernant la première proposition d'aménagement du cœur du quartier. Globalement, cette première ébauche semble avoir plu aux habitants et cela nous encourage à poursuivre les ateliers.

La rencontre avec Jean-Roche KLETHI

      Lors de l'atelier du 25 novembre, le rendez-vous avec Jean-Roche KLETHI (architecte, urbaniste et plasticien) nous a permis d'aborder en quelques mots le contexte Montbéliardais, la résidentialisation ainsi que les données auxquelles il nous faut penser pour correctement penser un aménagement de cette envergure.

      Cette rencontre nous a particulièrement permis d'évoquer les données urbaines (déplacement, règles d'usage, privatisation des espaces, etc.) à prendre en compte pour la suite de l'Atelier Urbain Participatif. Ceci nous permettra lors des prochains rendez-vous d'aborder plus en détails les objectifs à donner au projet de ré-aménagement du coeur du quartier de la Petite Hollande. Finallement, nous pourrons envoyer un document le plus complet possible à l'équipe d'urbanisme qui prendra en charge la concrétisation des idées des habitants.

L'atelier urbain du 16 novembre

Ayant repris les plans du 4 novembre, les habitants ont mis en commun leurs idées. Les points négatifs et positifs de chaque plan proposé auparavant ont été abordé afin de garder les aménagements les plus réalisables et les plus pertinents d'après eux.

Ce plan sera retravaillé avec l'Urbaniste Jean-Roche Klethi. Ceci permettra à chacun de saisir quelques notions d'urbanisme, et d'imaginer ce ré-aménagement de façon plus réaliste. Cliquez sur l'image pour la voir en plus grand.

L'atelier urbain du 4 novembre

      Lors de cet atelier, trois groupes ont réfléchi à l'aménagement du coeur de la Petite Hollande. En sont alors sortis trois plans que nous retravaillerons en commun, le 16 novembre.

N'hésitez pas à commenter ces plans pour les enrichir. Cliquez sur ces derniers pour les voir en grand.

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Le blog est un outil complémentaire à l'Atelier Urbain Participatif. Toutes vos idées seront bonnes pour les utiliser dans les ateliers prévus dans les semaines à venir.

N'hésitez pas à publier des commentaires et ainsi faire avancer les débats sur le ré-aménagement du coeur du quartier de la Petite Hollande.

"Pour moi, Grenoble Sud c'est..."

Le quartier de Villeneuve à Grenoble
      La construction de la Villeneuve à Grenoble dans les années 1970 est issue d'un projet global, à la fois urbanistique et social. Dans ce quartier, tout ce qui apparaît nécessaire à la vie quotidienne y est présent : C'est un peu la « ville dans la ville ».
      Néanmoins, suite à une précarisation de sa population, ce quartier a connu rapidement une dégradation du bâti.

Une démarche de consultation publique
      Compte tenu de l'attention de plus en plus grande portée au quartier de Villeneuve, il paraissait opportun de mettre en place des outils de réflexion afin de penser sa réhabilitation.
      Des groupes d'habitants se sont penchés sur différents thèmes de travail tels que : « la vie quotidienne », « les équipements publics », « le projet urbain », « le logement et l'habitat ».
      Pour mener à bien ce projet, la ville a fait appel à une agence d'urbanisme qui travaille avec l'audiovisuel. Cette agence a tout d'abord réalisé une enquête audiovisuelle. Pour ce travail, elle s'est appuyée sur des « personnes relais » du quartier.
      Ce film a alors permis une expression sincère et authentique des habitants. Par la suite des démarches de porte à porte, des campagnes de communication (affiches, tracts, des annonces radio...) et des réunions publiques ont vu le jour pour tenir informée la population. A l'issue de ces réunions, les habitants se sont inscrites pour participer aux groupes de proposition sur les quatre thèmes retenus. Les habitants devaient formuler des propositions concrètes à l'attention de la municipalité.
      Ensuite, les services de la municipalité ont commencé par analyser la faisabilité technique des propositions. Suite à cette analyse, les élus ont formulé des engagements qui devaient venir s'intégrer au projet de rénovation.
La restitution de ces engagements s'est faite lors d'une réunion publique et s'est déroulée en trois étapes : la diffusion du film intitulé Histoire de la consultation, la présentation par des habitants « rapporteur » de ce qui avait été fait pendant les ateliers de travail et pour finir, l'annonce des engagements par le Maire.

      Pour s'assurer de la réalisation des engagements annoncés, une personne pilote a été désignée pour suivre chacun d'eux. Il y a aussi eu la mise en place d'un Observatoire des engagements pour tenir informer les habitants sur l'avancement du projet et de maintenir la mobilisation dans les quartiers.

Participation urbaine dans la ville de Grande Synthe, aggomération Dunkerquoise

      L'Atelier de Travail Urbain de Grande Synthe se veut d'être un espace de débat fondé sur le partage des compétences et l'élaboration d'un langage commun entre techniciens et habitants sur le thème de l'aménagement de l'espace public. Ces acteurs se retrouvaient pour réfléchir ensemble au ré-aménagement des espaces extérieurs de la ville qui ont particulièrement souffert du fait de démolitions très importantes.

Comment s'est déroulé le travail en groupe ?
      Le groupe a visité des opérations en Belgique, puis a travaillé sur des exercices de compréhension des échelles et des dimensions à partir d'exemples. Il a réfléchi sur les rôles et les fonctions de l'espace public : s'isoler, se rencontrer, se montrer, s'asseoir... Il a ensuite inventorié les matériaux de l'espace public, le végétal, l'eau, la lumière..
Le premier travail a été de faire un relevé des parcours piétons et cycles privilégiés et de bâtir une cartographie des cheminements. C'est cette carte qui deviendra le fond de plan du "programme" du projet urbain, introduisant ainsi l'usage quotidien de l'espace comme trame de structure et de liaison.
Ainsi sont alternés des moments de travail pratique, la réflexion sur le plan et la présence sur le terrain, en testant des options par des marquages à échelle réelle, avec comme principal objectif de construire l'espace public de manière cohérente.

      Suite à cette première partie de l'Atelier de Travail Urbain, une exposition itinérante, dans un bus, ouverte à tous a été organisée. Cette exposition proposait une formule interactive de compréhension de la démarche, mettant les visiteurs en situation de jeu sur des questions d'espace public et d'usage de l'espace, accompagné par des personnes qui recueillaient la parole de chacun.

Un atelier urbain participatif : L'action de l'association "Bruits du Frigo" à Nantes

      L'association Bruit du frigo qui s'engage dans de nombreux projets participatifs et utopiques est intervenue entre avril et mai 2008 à Nantes (Loire-Atlantique) dans le quartier Breil-Malville. Cette association avait ainsi mis en place un bistrot, le « Bistrot du Porche ». Il prenait place au pied d'un immeuble, à côté de son entrée.

      Après la réalisation du Bistrot, et durant deux semaines, il a pu servir 500 repas. Ces derniers étaient préalablement préparés par des femmes d'une autre association dans une cuisine d'appartement située au dessus du bistrot puis étaient acheminés par monte-charge électrique jusqu'à la salle.

Au-delà de l'idée du repas partagé, cet espace a servit à évoquer le quartier, a chambouler les représentations des habitants puis a faire participer ces habitants à l'élaboration d'un plan d'aménagement pour leur quartier.

Bien plus qu'un lieu de rassemblement, le « Bistrot du Porche » a permis de réunir sur une période courte des habitants.

Cette brève mais réactive période a été riche en idées pour envisager une ré-appropriation du quartier par ses habitants.

Retour sur le premier atelier urbain participatif...

      Le premier Atelier Urbain Participatif s'est déroulé le 22 juin 2010. Les participants sillonnaient le quartier de La Petite Hollande avec une grille de lecture afin de porter un regard extérieur et objectif sur leur environnement quotidien. Des appareils photos leurs avaient été prêté afin de photographier ces endroits pour pointer ce qu'il y avait de singulier. 

Les idées et les remarques qui en sont ressorties :

-Le centre du quartier est principalement utilisé comme espace de jeux par les enfants ;

-Il n'existe pas de lieux communs où toutes les générations pourraient se rencontrer ;

-Les enfants jouent souvent à des endroits qui ne sont pas prévus à cet effet (routes, parking) et les piétons marchent sur les potagers;

-Les personnes présentes le jour de l'atelier ont plutôt un point de vue négatif du quartier (il y a un manque de couleur, le quartier n'est pas assez fleuri, les immeubles se dégradent, elles relèvent aussi un manque d'entretien et des nuisances sonores dans le quartier);

-Concernant le cœur du quartier, les gens estiment qu'il y a assez de parkings

-Les personnes présentes signalent qu'il faudrait aménager l'accessibilité des lieux pour les personnes à mobilité réduite;

-Elles relèvent aussi le manque de pistes cyclables. 

Les personnes proposent alors :

-La mise en place d'espaces verts;

-La création de terrains de jeux pour créer du lien entre familles et jeunes;

-L'aménagement d'espaces pour favoriser les échanges et le lien social

-La poursuite des installations de bacs potagers (jardins mobiles où poussent des légumes).

      Quelques jours plus tard, le 30 juin, les membres de l'atelier étaient conviés à l'atelier afin de récapituler et faire la synthèse de tout ce qui avait été relevé sur le quartier. Pour cette activité, ils se sont appuyés sur les photographies prises lors du premier atelier. 

Ces ateliers ont permis de créer un premier contact entre les participants. Le territoire a ainsi pu être appréhendé de manière collective.

Le quartier des Grésilles et le quartier de Fontaine d'Ouche à Dijon

      Le quartier des Grésilles situé à l'Est de Dijon a été construit dans les années 50 et compte aujourd'hui environ 6500 habitants. Le quartier de Fontaine d'Ouche, situé à l'Ouest de la ville, quant à lui à été réalisé dans les années 70. Ces deux quartiers comptent environ 80% de logement HLM. Ils répondaient à l’époque à une forte demande de logements et l'État a alors encouragé la construction de ces grands ensembles, qui à l'époque étaient considérés comme des logements modernes et modèles au niveau du confort de vie.

      Ces grands ensembles ont maintenant près de 40 ans et des traces de vétustée apparaissent. La politique de la ville est chargée de réhabiliter ces quartiers. Ainsi des projets de rénovation urbaine ont été lancé dans la ville de Dijon depuis 2007. Il s'agit de l'Opération de Renouvellement Urbain des Grésilles (l'ORU) et du Projet de Renouvellement Urbain de Fontaine d'Ouche (le PRU).

Les priorités sont :
      - L'amélioration des logements existants et constitution d'une nouvelle offre.
      - La création d'équipements et d'espaces publics structurants ainsi que le développement des commerces et des services de proximités pour favoriser l'emploi.
      - La revalorisation des espaces extérieurs : voirie et espaces verts.
      - L'amélioration des liaisons entre les lieux d'habitation et le reste du quartier.

      Aujourd'hui la grande partie des travaux est terminée.